Le noyer est considéré à la fois comme étant un arbre forestier, ornemental et fruitier. Majestueux et rempli d’audace, il s’impose dans tous types de jardins, du haut de ses 25 mètres de hauteur. Il est également reconnaissable par son feuillage caduc, son tronc particulièrement épais, ses grosses branches et son écorce lisse. Le bois obtenu est d’une splendeur singulière, ce qui en fait un matériau très prisé en ébénisterie. Ses fruits (les noix) sont aussi exploités pour la réalisation de différentes recettes ou encore pour la production d’huile. Si vous souhaitez planter ces arbustes dans votre jardin ou en faire toute une culture à grande échelle, rendez-vous à la pépinière Bravard, la pépinière Loches ou encore la pépinière LeBlanc.
Les premières sources du noyer ont longtemps suscité de nombreux débats. L’histoire retrace les origines du noyer en Suisse, en Turquie, en Grèce, en Italie et même en Himalaya. Grâce à des études plus profondes, il a été conclu que le noyer serait d’origine asiatique, notamment en Chine. Il s’est répandu en premier lieu dans les régions de Shanding et de Xinjiang. Au fil du temps, il s’est approprié les sols de l’Asie centrale, des Balkans, de l’Iran, du Népal et du Pakistan. Ce n’est que vers l’Empire Romain que le noyer s’est naturalisé dans le territoire européen. On retrouve également diverses espèces de noyers en Nouvelle-Zélande et même au Chili.
Comme énoncé plus haut, il s'agit d'arbres fruitiers très imposants. Son diamètre peut atteindre jusqu’à 3 mètres. En revanche, il va falloir patienter jusqu’à 6 ans avant de récolter les premiers fruits. Le feuillage du noyer dégage une odeur particulièrement plaisante. La couleur du bois peut varier d’un arbre à un autre, allant des tons bruns chocolat aux bruns rougeâtres. Le contraste offert par le veinage en fait un bois noble et très recherché.
Pour une croissance optimale, le noyer n’a pas besoin d’être planté dans une région spécifique. Par contre, il ne supporte pas les températures trop élevées, ni les hautes altitudes (au-delà de 750 mètres). Il requiert un sol profond et parfaitement bien drainé pour le plus grand bien des racines. A la différence du châtaignier, le noyer peut supporter les grands froids hivernaux, et ce, jusqu’à -20 °C. Seuls les jeunes rameaux verts doivent être protégés des gelées au printemps. Pensez à planter plusieurs variétés afin d’obtenir une récolte généreuse. La plantation se fait généralement entre les mois de novembre et de mars. La récolte se passe en septembre jusqu’en octobre.
Dès que vous observez des noix tomber naturellement des branches, pensez à activer la récolte. Vous pouvez secouer les branches autant que possible. Par ailleurs, attendez bien que le brou éclate avant de passer au ramassage. Vous éviterez ainsi de vous tacher. Les noix récoltées peuvent se conserver de longs mois dans un endroit sec et à une température environnant les 5 °C.
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